En écoutant : Free bird

Nous voici en Irakie (quoi tu connais pas ? Juste à côté de la Perse...), oui bon, j'ai des problèmes de géographie dans mes rêves. Je suis en colo en Irakie, donc. Mais pour partir il faut attendre qu'on ai le droit et apparemment c'est pas prêt d'être le cas, alors on va se la faire mission commando vois tu. On est 5 je crois, je porte une jolie robe blanche avec des cerises. Donc on part et on rencontre un mec qui nous dit que c'est quand même pas facile, qu'on va avoir besoin d'aide parce que c'est dangereux. Soit, il vient avec nous.
Et là, on se rend compte que notre colo était en fait dans une prison : d'où la difficulté d'en sortir. Mais le mec avec nous connait une façon d'ouvrir le grillage, il le fait mais nous dit d'attendre avant de sortir, parce que les prisonniers d'Irakie c'est pas des pédés... On a bien fait parce qu'ils se tirent dessus comme des sauvages (je sais pas comment ils ont fait pour avoir des armes, c'est pas ça la question), bain de sang, bouts de chair qui volent, cris, toussa. On part de notre planque en courant, sans se faire toucher, le seul mec armé de notre groupe c'est celui qui nous a rejoint. Maintenant, on doit traverser montagnes et forêts, déserts brûlant et lacs... Et enfin, on arrive à la frontière de notre chère Irakie (qui, tu ne le savais pas, a une frontière directe avec notre douce France). Bon évidemment ça va se finir comme ça, donc il y a des méchants gardes armés, et encore des prisonniers qui font peur. Les gardes nous disent que seulement 3 personnes pourront passer, c'est leur quota par jour. Je dis "bon on est 6, si mes calculs sont justes on ne peut rentrer qu'en deux fois, et va falloir se fighter" (dans le genre perspicace...). Je fais partie du premier groupe et on y va. Ce que le gardien avait pas dit c'est que tant que les gens n'arrivaient pas vivant, ils avaient droit au 3 personnes par jour. Le fait est, qu'ils te tirent dessus quand tu viens pour faire partie des élus du jour. On est deux filles et un mec, le mec se fait tuer. On avance tout doucement, en faisant les mortes, et apparemment les gardes c'est un peu des buses donc ça marche. Putin on a réussi ! Arrivées en France, les gardes te font un bisou et t'offre des pâtes de fruit, si c'est pas mignon. Je pleure, parce que l'autre est mort et parce que je suis soulagée d'être arrivée et la nana qui était avec moi me dit que c'était son destin, qu'on meurt tous un jour.

Certes.

Nuit du 25/02

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