En écoutant : Au suivant

Je viens de regarder Paris, qui est un très joli film. Dans une scène, avec Dupontel il est question de clémentines. Il fait visiter Rungis à une femme, lui raconte que les clémentines du Liban sont à côté de celles d'Israël. Alors elle répond que ce serait plus simple si on pouvait faire la même chose avec les gens. C'est vrai en plus.

Attends, si on y réfléchis bien, les clémentines ont beaucoup d'origines différentes, avec les mêmes choses de bases : quartiers juteux, chair pulpeuse avec parfois quelques pépins, le tout dans une enveloppe granuleuse et qui sent et bon poussant sur un même arbre : le clémentinier. On est pas un peu pareils ? Moi j'adore les métaphores. Les quartiers juteux sont nos différents membres, tu avais deviné et puis la chair et la peau c'est facile aussi. Et pour les pépins ? Sont-ce des tumeurs ? Des calculs ? Ou alors à l'image de l'utilité du pépin, ce serait plutôt spermatozoïde ou ovule, non ?

Devenir cannibale, c'est peut être juste oublier de différencier une clémentine d'un être humain. Ou alors c'est avoir du respect pour ces clémentines. Après tout, elles ne se chamaillent pas à cause de leurs nombres de pépins, de la grosseur de leur tige, de l'origine de leur arbre à ce que je sache ? Je pense que tout cela fonctionne avec toute la grande famille des fruits et légumes. Et puis même sans être cannibale et sans avoir de problèmes pour différencier un agrume d'un être humain, croquer dans un cou c'est toujours chouette.

Ce film m'a aussi permi de tomber définitivement amoureuse du sourire de Romain Duris, j'vais pouvoir devenir fan sur Facebook, trop bien.

Clémentines

Partager cet article